NOTRE PROJET PÉDAGOGIQUE

1. L’école, lieu d’éducation

A travers toutes les activités scolaires, l’école aide chaque enfant à développer ses différentes potentialités et construire sa personnalité.

L’enfant va pouvoir expérimenter dans son vécu scolaire les valeurs d’intériorité, de solidarité responsable dans l’interdépendance, de créativité et de respect de la personne.

L’école ne peut donc se limiter à transmettre des savoirs. L’école doit aider à apprendre.

2. L’école veut éduquer TOUT l’enfant

Il s’agit d’une éducation qui vise à développer et à faire interagir les différentes composantes de la personne. L’éducation doit intégrer les plans intellectuel, affectif, social, civique, esthétique, corporel, moral, religieux.

L’école doit donc repenser sa conception et son organisation du temps et de l’espace, étroitement liés à la recherche d’une pratique pédagogique de l’apprentissage dans une perspective d’interdisciplinarité.

3. L’école veut prendre en compte yous les enfants et chaque enfant

Elle veut les accueillir tous et chacun.

Elle se veut particulièrement attentive aux enfants qui, par leur histoire, risquent le plus de rencontrer des difficultés scolaires.

Voilà pourquoi, il faut prendre en compte l’ensemble des caractéristiques de chaque enfant et notamment celles qui conditionnent ses motivations, ses possibilités, ses stratégies d’apprentissages.

Tous les moyens de lutte contre l’échec scolaire sont mis en œuvre :

  • continuité pédagogique entre les classes
  • évaluation formative
  • hétérogénéité des groupes
  • élaboration de différentes procédures d’apprentissages
  • développement de l’autonomie et de la responsabilisation par l’utilisation d’une pédagogie participative.   

4. L’école vise à développer l’intériorité

Elle aide l’enfant à prendre conscience de sa personnalité, de sa vie intérieure. Elle lui permettra ainsi de développer son dynamisme personnel et son engagement social et l’aidera à entrer en relation avec J.-C.

5. L’école est une communauté

Elle est le lieu où l’enfant va construire sa dimension sociale et expérimenter la dynamique de groupe.

Celle-ci est lieu de communauté et pas simple collectivité.

L’enfant, acteur de communauté, respectera le R.O.I. de l’école et participera régulièrement aux tâches diverses de manutention qui permettent de vivre sainement ensemble.

 (charge à la cantine scolaire, nettoyage tableau, balayage classe, …, vider la poubelle de la classe, retourner les chaises sur les tables une fois par semaine)

6. L’école pratique une pédagogie fonctionnelle et participative

L’enseignement est centré sur l’enfant qui apprend. L’enfant est considéré comme une personne lancée à la conquête de savoirs, de savoir-être, de savoir-faire, avec l’aide du maître dont le rôle est celui de facilitateur d’apprentissage, rôle que le groupe peut également jouer.

Les enfants sont invités à se mettre en recherche, à collaborer, à prendre des responsabilités.

Il s’agit de s’appuyer sur leurs connaissances mêmes lacunaires et non d’investir sur leur ignorance présumée.

L’enfant ne met en branle les mécanismes d’appropriation que lorsqu’il est en situation défi qui l’interpelle, il est indispensable de lui proposer des situations fonctionnelles d’apprentissage, en évitant d’en faire un « consommateur de leçons ».

De plus l’enfant développera son autonomie et sa responsabilisation par le biais des activités proposées.

Enseigner signifie donc de provoquer des apprentissages, les guider, les organiser et les réorganiser.

D’un but immédiat  -> répondre à un besoin de l’enfant, à la situation  présente, lui permettre de résoudre son problème, de relever le défi devant lequel il est placé.

D’un but éloigné  -> préoccupation du maître, la notion, le concept , la  structure l’expression la plus précise, les comportements

Le maître devient un créateur de situations d’apprentissage, organisateur du temps de travail scolaire.

 

7. L’école pratique une pédagogie participative

La classe est une communauté. Le (les) groupe(s) d’enfants et l’ (les) adulte(s) sont partenaires dans les choix, l’organisation, la réalisation, l’évaluation des différentes activités, en y articulant les contenus, programmes, horaires, …

Une classe dans laquelle tout le monde partage, dans laquelle on s’aide les uns les autres, une classe fraternelle, une classe de communion.

Mettre en place un contexte pédagogique favorisant les interactions entre les enfants d’âges différents et de niveaux différents, entre les disciplines des programmes et entre les fonctions d’enseignants. (inst. Prim., mat., direction, P.M.S, …)

 

8. L’école pratique une pédagogie différenciée

Les classes sont constituées de groupes d’élèves hétérogènes : hétérogénéité d’âge, niveau de développement moteur, cognitif, affectif, origine socioculturelle, …

Il faut trouver des formes d’organisation qui respectent les différences, tout en permettant à ces enfants de vivre ensemble l’école comme un lieu d’épanouissement et non d’échec personnel … une école de qualité pour tous. 

 

Trois axes sont à privilégier :

Différencier du point de vue des élèves

  • pour comprendre, certains ont besoin de représentations visuelles, d’autres de représentations auditives, tactiles, …
  • les rythmes d’apprentissage sont différents selon les élèves (rapides, …)
  • certains demandent un support affectif plus important que d’autres
  • les styles d’apprentissages peuvent varier : ateliers autonomes, travail à domicile à la demande…

Différencier du point de vue du maître (gestion du groupe)

  • situation collective qui consiste à présenter des connaissances à un groupe dans lequel chaque enfant doit s’approprier les connaissances par une activité intellectuelle individuelle.
  • situation individualisée où l’enfant est seul devant son outil de travail
  • situation interactive où le groupe est le lieu d’apprentissage

    Différencier du point de vue des savoirs

    • des enfants différents utilisent des démarches différentes, construisent des savoirs différents.
    • Le maître aidera les élèves à mettre en place des compétences de base autour desquelles on approfondira plus ou moins en exploitant au maximum les possibilités et les motivations des élèves : renforcement pour certains, dépassement pour d’autres, …
    • L’essentiel est que chacun puisse aller jusqu’au bout de sa démarche.